Aucun risque accru pour les collectivités ou les lieux de travail aux TNO; les 21 personnes ayant été en contact avec l’individu infecté sont sorties de leur isolement.
Yellowknife, le 22 septembre 2020 – L’enquête sur le dernier cas confirmé de COVID-19 à la mine de diamant Diavik a permis de déterminer que le risque d’une éclosion était écarté.
Résumé de l’enquête
L’équipe médicale de Diavik a testé toutes les personnes ayant été en contact avec l’individu le sixième et le dixième jour. Tous les tests effectués sur le site se sont avérés négatifs, résultats qui ont plus tard été confirmés par le laboratoire Alberta Precision Labs.
Les personnes isolées ont pu sortir de leur isolement le 21 septembre à 19 h. Diavik travaille avec les autorités de santé publique sur un plan de transport pour ramener la personne dont le test s’est révélé positif chez elle en toute sécurité.
Aucun soin médical n’a été nécessaire dans ce cas et l’individu n’a pas eu d’interaction avec d’autres collectivités des TNO.
Comment gérer les changements d’équipe
Les Ténois dont des amis, ou des membres de la famille ou des voisins travaillent sur le site pourraient être préoccupés par rapport au prochain changement de quart.
Des contrôles rigoureux, des protocoles de test efficaces et une coopération étroite entre Diavik et les services de santé publique sont en place, et nous sommes convaincus qu’il n’y a aucun risque accru lié à ce cas positif.
Si vous connaissez des personnes qui retournent dans la collectivité à la fin de leur quart de travail, sachez qu’il n’y a aucune raison de croire que votre collectivité est soumise à un risque accru.
Si vous retournez travailler sur le site dans le cadre d’une rotation, sachez que vous êtes autant en sécurité que lors de votre dernier quart.
Et si vous étiez sur place pendant l’incident, sachez que les contrôles ont permis de réduire les risques et d’assurer votre protection sur le site.
Un rappel sur la déclaration de cas
Selon les normes de déclaration de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), comme la personne vit en Ontario, le cas sera comptabilisé dans les totaux de l’Ontario plutôt que dans ceux des Territoires du Nord-Ouest. En effet, l’ASPC exige que les cas soient déclarés en fonction du lieu de résidence de la personne.
Par conséquent, les cas confirmés aux TNO resteront au nombre de cinq dans les rapports publiés sur notre site Web.
Dialogue avec les entreprises
Notre équipe de santé publique continue à communiquer avec les opérateurs de camps éloignés pour partager les meilleures pratiques issues des récents cas, afin qu’ils soient prêts à faire face aux nouveaux cas éventuels.
Prendre des précautions
Les précautions prises sur le site de la mine pour réduire les risques de propagation du virus peuvent être appliquées à votre vie quotidienne.
L’éloignement physique est efficace pour mieux protéger tout le monde de la COVID-19.
Le port d’un masque non médical constitue une bonne protection supplémentaire. Il permet aux gouttelettes respiratoires de se propager sur une distance très réduite. C’est un moyen de protéger les autres, et encourager votre entourage à porter un masque également contribuera à vous protéger en retour.
En pratiquant une bonne hygiène des mains, c’est-à-dire en vous les nettoyant fréquemment pendant au moins 20 secondes avec de l’eau et du savon ou du désinfectant pour les mains, et en gardant votre toux et vos éternuements pour vous, vous assurerez votre sécurité ainsi que celle de votre entourage.
Et si vous devez vous isoler des autres, soyez rigoureux. C’est le meilleur moyen d’empêcher une éclosion de dégénérer.
Remarque
Tous les commentaires sont attribuables à la Dre Kami Kandola, administratrice en chef de la santé publique des Territoires du Nord-Ouest.