Yellowknife, le 21 janvier 2022 – Le variant Omicron continue de causer un nombre croissant d’infections à la COVID-19 à l’échelle du Canada et des Territoires du Nord‑Ouest (TNO). Les données partagées par le Bureau de l’administrateur en chef de la santé publique (BACSP) sur le Tableau de bord sur la COVID-19 aux TNO sont une précieuse source d’information pour aider les résidents à prendre des décisions éclairées sur les risques dans leurs propres collectivités.
Les données à l’échelle communautaire seront fournies les lundis, mercredis et vendredis, à compter d’aujourd’hui, et ce, jusqu’à ce que l’éclosion en cours se résorbe. Les données à l’échelle régionale continueront d’être mises à jour du lundi au vendredi.
Avec l’augmentation du niveau de signalement, il y aura des changements au nombre de cas d’un jour à l’autre, puisque tous les cas présumés seront comptabilisés comme étant des infections. Si un cas présumé n’est pas confirmé comme étant un cas, il sera retiré du tableau de signalement des cas.
Lorsque le tableau de bord sera mis à jour aujourd’hui, il y aura une baisse significative du nombre de cas actifs signalés. Cette baisse est due au fait qu’il y a eu des changements aux exigences d’isolement. Les critères de signalement ont été mis à jour pour refléter le fait que les cas positifs qui sont entièrement vaccinés sont considérés comme étant résolus sept jours après avoir été déclarés positifs, après l’apparition des symptômes ou après le diagnostic. Ces cas sont considérés comme étant résolus parce que la probabilité de propager l’infection est très faible. Ces personnes sont toujours tenues de porter un masque dans tous les lieux publics pendant trois jours supplémentaires, mais ne sont plus tenues de s’isoler.
Modélisation
Le BACSP utilise la modélisation mathématique pour donner une idée du comportement attendu de la COVID-19 aux TNO. Les prévisions de cette modélisation seront communiquées sur le site Web du GTNO sur la COVID-19 la semaine prochaine pour informer les résidents sur le moment où le nombre d’infections à la COVID-19 devrait atteindre son sommet aux TNO. La modélisation prévoit que l’on devrait continuer de voir plus de 100 nouvelles infections par jour aux TNO jusqu’à la mi-février. Pour en savoir plus sur la modélisation mathématique, visitez le site Web du gouvernement du Canada.
Les données réelles déclarées indiquaient que le sommet de cette vague d’infections causées par le variant pourrait avoir déjà eu lieu à la mi-janvier aux TNO. Les graphiques à la fin du présent avis présentent les données sur le nombre quotidien de nouveaux cas depuis le 15 décembre réparti par groupe d’âge et région.
Retour à l’école
L’administratrice en chef de la santé publique (ACSP) recommande que les élèves reprennent l’apprentissage en classe dans toutes les collectivités, sauf à Inuvik et à Fort Smith, où il y a eu une nouvelle transmission communautaire. Il a été signalé que les infections causées par le variant Omicron étaient différentes des infections à la COVID-19 précédentes. En général, les personnes infectées par le virus sont moins malades. La probabilité que les conséquences d’une infection soient moins graves est encore plus élevée au sein des populations jeunes et vaccinées.
Disponibilité du vaccin
À l’heure actuelle, tous les enfants âgés de 5 ans et plus sont admissibles au vaccin, et les deuxièmes doses sont maintenant offertes à ceux qui ont reçu leur première dose il y a de sept à huit semaines. Le vaccin reste une protection très sûre et efficace contre la COVID-19 ou les formes graves de la maladie, en cas d’infection.
Mesures de santé liées à la COVID-19 rigoureuses dans les écoles
Bien que l’administratrice en chef de la santé publique a observé des introductions d’infections à la COVID-19, où les élèves ont fréquenté l’école alors qu’ils étaient contagieux, les mesures de protection en place ont empêché la transmission du virus d’un élève à l’autre en classe. Cette observation donne confiance en l’efficacité des mesures et des protocoles en place, comme les bulles-classes, le port du masque, le dépistage des symptômes à la maison et autres, pour minimiser le risque pour les élèves.
Risque d’effets néfastes
La suspension de l’apprentissage en personne a des effets néfastes sur la santé mentale et le développement social des enfants. Le risque pour le bien-être mental des enfants l’emporte sur les risques de contracter une infection à la COVID-19, étant donné la probabilité d’une forme moins grave de la maladie chez les cas causés par le variant Omicron.
Plan de gestion de la santé publique lié à la COVID-19 dans les milieux scolaires
À compter de maintenant, l’objectif est de maximiser l’apprentissage en classe pour les élèves. Le BACSP a élaboré un Plan de gestion de la santé publique qui orientera les interventions en cas d’introduction ou de transmission potentielle de la COVID-19 dans les salles de classe. Le ministère de l’Éducation, de la Culture et de la Formation et les surintendants et directeurs généraux des TNO continuent de suivre les directives du BACSP et le Plan de gestion de la santé publique. Ces plans sont conçus pour minimiser le risque d’introduction et de transmission du virus dans les écoles tout en s’assurant d’interrompre le moins possible l’apprentissage en classe pour les élèves à l’échelle des TNO.
Mention de la source
Tous les commentaires sont attribuables à la Dre Kami Kandola, administratrice en chef de la santé publique des Territoires du Nord-Ouest.
Personne-ressource pour les médias
Richard Makohoniuk
Gestionnaire des communications liées à la COVID-19
Secrétariat de coordination pour la COVID-19
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Gouvernement des Territoires du Nord-Ouest
richard_makohoniuk@gov.nt.ca
Nombre de cas aux TNO par groupe d’âge, du 15 décembre 2021 au 21 janvier 2022
La date de l’apparition des symptômes ou du dépistage est la date de l’apparition du premier symptôme, ou la date du test déclarée.