Un total de six cas confirmés de COVID-19 à la mine Gahcho Kué depuis le 30 janvier

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Past COVID-19 Advisories

Yellowknife, le 10 février 2021 – Quatre autres personnes travaillant à la mine Gahcho Kué ont reçu un diagnostic confirmé de COVID-19, portant ainsi le nombre total d’employés atteints de la COVID-19 à six.

L’Hôpital territorial Stanton a confirmé deux diagnostics le 6 février, un le 8 février, et un autre le 9 février. Deux autres diagnostics confirmés avaient déjà été annoncés le 3 février.

Deux des personnes diagnostiquées sont des résidents des Territoires du Nord-Ouest (TNO), et les quatre autres personnes sont des travailleurs provenant de l’extérieur du territoire.

L’administratrice en chef de la santé publique (ACSP) a déclaré une éclosion à la mine le 3 février. Cette mine est située à environ 280 km au nord-est de Yellowknife.

Enquête

Les cas de COVID-19 ont été identifiés par le personnel médical de la mine Gahcho Kué alors qu’il effectuait le dépistage de la COVID-19 et la surveillance pour l’ensemble du site. L’entreprise a testé de nouveau tous les employés.

Puisque les chaînes de transmission sont inconnues, l’ACSP considère que tous les travailleurs sur le site de la mine sont des contacts.

Aucune des personnes visées n’était contagieuse pendant son déplacement vers la mine.

Le personnel médical continue d’évaluer et de surveiller tous les employés sur le site de la mine, comme le veulent les protocoles de sécurité pour la COVID-19.

L’éclosion de COVID-19 à la mine Gahcho Kué n’est pas associée à celle déclarée la semaine dernière au camp de travail de la route d’hiver de la mine, exploité par un sous-traitant, où trois cas positifs ont été identifiés. La mine de diamants Gahcho Kué est située à 40 km du camp de travail de la route d’hiver.

Mesures prises

Le 6 février 2021, la mine Gahcho Kué a suspendu toutes ses opérations.

Elle travaille en étroite collaboration avec les représentants de la santé publique pour envoyer les travailleurs qui résident aux Territoires du Nord-Ouest effectuer leur auto-isolement ailleurs qu’au site de la mine. La mine travaille également au rapatriement des travailleurs provenant de l’extérieur du territoire. Une équipe de travailleurs essentiels demeurera sur place.

Au 9 février, environ 110 travailleurs s’isolaient en toute sécurité à Yellowknife. Les responsables de la santé publique travaillent avec l’entreprise pour veiller à ce que les personnes atteintes de COVID-19 et leurs contacts continuent de s’isoler de façon sécuritaire.

Toute personne qui quitte le site de la mine doit s’auto-isoler et surveiller son état pendant 14 jours. Le Bureau de l’administrateur en chef de la santé publique travaille en étroite collaboration avec ses homologues d’autres provinces pour assurer un rapatriement sécuritaire des travailleurs.

L’entreprise continue de collaborer avec les responsables de la santé publique pour atténuer les risques de transmission.

Pour les personnes qui demeurent sur place, la surveillance et les suivis se poursuivront. En plus des mesures habituelles visant à assurer la protection des employés, des mesures d’intervention en cas d’éclosion ont été mises en place. 

Plus de détails seront fournis durant le point de presse des représentants de la santé publique, qui a lieu aujourd’hui (10 février) à 14 h.

L’ACSP continuera d’informer le public au fur et à mesure que de nouveaux renseignements seront disponibles.

Risque pour le public

Les éclosions déclarées aux deux sites de la mine Gahcho Kué ne posent actuellement aucun risque pour les collectivités des TNO.

La surveillance sera maintenue et l’enquête se poursuivra, conformément aux protocoles relatifs aux maladies transmissibles de la santé publique, afin d’atténuer tout risque de propagation.

Contexte de déclaration d’une éclosion

Aux TNO, on parle d’éclosion dans un établissement fermé (ce qui inclut les camps isolés) lorsqu’une personne ou plus est déclarée comme un cas confirmé ou probable de COVID-19 et a contracté l’infection au sein de l’établissement.

Mention de la source

Tous les commentaires sont attribuables à la Dre Kami Kandola, administratrice en chef de la santé publique des Territoires du Nord-Ouest.

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