Série de feuillets d’information sur l’alimentation

Les plantes sauvages

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Les feuilles des plantes sauvages sont cueillies pendant la saison estivale. Les feuilles du saule, de l’oxyrie de montagne et de l’épilobe contiennent des éléments nutritifs comme la vitamine A, le fer, le calcium, le magnésium et des fibres qui sont importants pour la bonne santé de la peau, des os, des dents et du sang, et pour prévenir les infections.

Que savons-nous sur les plantes sauvages?

Les feuilles des plantes sauvages sont consommées crues, cuites ou en soupe. Certaines feuilles et tiges fines sont ajoutées aux soupes comme herbes potagères.

Lorsque l’oxyrie de montagne est bouillie, elle ajoute un goût acidulé aux plats auxquels on l’ajoute. Lorsqu’elles sont consommées crues, les feuilles de cette plante ont un goût rafraîchissant; on les mange roulées en boule ou dans une salade.

Éléments nutritifs des plantes sauvages

Teneur en éléments nutritifs
(par portion)
Feuilles du saule
de l’Arctique crues ‑ 250 ml
Feuilles de l’oxyrie
de montagne crues ‑ 250 ml
Feuilles de
saule réticulé ‑ 250 ml
Feuilles
d’épilobe crues ‑ 250 ml
Un aliment est considéré une excellente source d’un élément nutritif s’il comble au moins 25 % des besoins nutritionnels quotidiens d’une personne. Vitamine C     Vitamine C (jeunes feuilles)
Un aliment est considéré une bonne source d’un élément nutritif s’il comble de 15 % à 24 % des besoins nutritionnels quotidiens d’une personne.   Vitamine C    
Un aliment est considéré une source acceptable d’un élément nutritif s’il comble de 5 % à 14 % des besoins nutritionnels quotidiens d’une personne.

Vitamines B
Magnésium

Fer
Magnésium

Fer
Calcium
Magnésium

Fibres, calcium
magnésium, acide folique
Vitamine A
Vitamines B

  • L’information relative à la taille des portions est tirée du Guide alimentaire canadien (crue, 250 ml = 24,3 g = environ une plante)
  • L’apport nutritionnel recommandé est fondé sur les besoins nutritionnels d’une jeune fille âgée entre 14 et 18 ans.
  • La qualité de la teneur en éléments nutritifs (excellente source, bonne source ou source acceptable d’un élément nutritif) a été normalisée pour tous les types d’aliments.

Le saviez-vous?

  • Les feuilles de plante sauvage sont une excellente source de vitamine C. Cette vitamine garde gencives, dents et peau en bonne santé. Elle contribue également à la guérison des plaies et nous aide à lutter contre la fatigue.
  • Les jeunes feuilles d’épilobe contiennent plus de vitamine C et de vitamine A que les plantes matures.
  • Lorsque les feuilles sont chauffées ou trempées dans l’eau, la vitamine C est perdue. Consommez les feuilles de plante sauvage fraîches, cuites à la vapeur ou bouillies dans une petite quantité d’eau pour conserver le plus de vitamine C possible.

Consommer une variété de plantes sauvages

  • Les feuilles de l’épilobe sont souvent consommées crues avec de la graisse de phoque ou cuites et consommées comme des épinards. Les fleurs peuvent également être consommées crues.
  • La sabline faux-péplus est ajoutée à la viande de phoque bouillie. En raison de sa teneur élevée en sel, elle ajoute de la saveur à la viande bouillie.
  • Des plantes, comme le thé du labrador, sont infusées ou percolées pour obtenir un thé. Elles constituent une source de vitamines. 
  • Les feuilles de saxifrage à feuilles opposées sont consommées en l’absence de baies. 

Alimentation saine

Cuisinez les aliments de manière traditionnelle pour éviter de trop ajouter de sucre, de gras ou de sel. Cueillez de jeunes feuilles vertes de saule ou d’épilobe et mangez-les crues ou ajoutez-les à une salade. Elles sont également savoureuses lorsqu’elles sont cuisinées comme un légume ou ajoutées à des soupes ou à des ragoûts.

La cueillette dans le cadre d’un mode de vie sain

Dans le Nord, fréquenter les terres traditionnelles fait partie de notre mode de vie. L’activité physique est bonne pour la santé, tout comme la pratique de la chasse, de la pêche, de la cueillette, et la consommation d’aliments traditionnels.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

  • Des représentants en santé communautaire
  • Des diététistes autorisés
  • Votre bureau de conseil de bande ou les aînés de votre collectivité
  • Le nutritionniste territorial du ministère de la Santé et des Services sociaux